dimanche 31 octobre 2010

Ce qui a de la valeur...

Je n'ai pas de réponse à toutes mes questions. Et heureusement ! Car la recherche de réponses me permet d'avancer dans ma vie. Je me questionne beaucoup depuis plusieurs mois sur mes valeurs et les choix que je fais. Pourquoi une valeur s'installe en moi ? Pourquoi une valeur à de l'importance au point où je fais des choix, parfois déchirants, en lien avec cette valeur ? Ce que je sais, c'est que je veux devenir une personne meilleure (je ne sais pas si cette expression existe, mais enfin !). Je veux être meilleure qu'hier...Je veux qu'on se souvienne de moi avec le mot intégrité. Je sais que mes valeurs et mes choix s'orientent vers le même point : faire le bien, aimer, partager, donner.  Je ne veux pas faire du mal aux gens autour de moi. Et je m'éloigne des gens qui font souffrir leur prochain. Je ne connais pas le nom de cette valeur, mais je sais qu'elle est en moi et solidement ancrée. S'il m'arrive de faire souffrir, je m'efforce de m'excuser. Mais je préfère m'efforcer à ne pas faire souffrir. C'est toujours mieux faire le bien !

Connaissez-vous l'expression : Si tu fais le mal, fais-le bien ! ? Je ne crois pas du tout en cette citation. À mon point de vue, il n'y a aucune façon de bien faire le mal. Lorsqu'on fait le mal, on fait mal. Je me questionne souvent sur le fait que quelqu'un choisit volontairement de faire souffrir. Et je cherche à savoir ce que cela lui rapporte et je n'arrive pas à de réponse satisfaisante. Y a-t-il une véritable paix intérieure à faire souffir, à détester, à blesser, à voler, à tuer ?

Je travaille fort sur le fait d'être de plus en plus positive et reconnaître le beau en toute chose. Je dis que je travaille fort, car cet aspect de la vie n'est pas inné pour moi. Il y a en des gens qui ont cette capacité d'être positif naturellement. Moi, je dois m'arrêter, y penser, agir...Reconnaître le beau et le bon n'est pas toujours chose simple. Mais je sais que j'y arrive petit à petit. J'aime cotoyer des gens qui ont ce même désir, car cela m'enrichit énormément. J'ai une amie qui parle souvent d'abondance. Ses paroles rejoingnent directement ma pensée.

Ce matin, j'avais envie de vous exposer un peu ma réflexion. En espérant vous avoir fait du bien.


dimanche 19 septembre 2010

L'automne et ses couleurs... et une pensée pour mon frère Denis.

L'automne et ses belles couleurs, j'adore. C'est ma saison préférée. La fraîcheur du matin, le soleil de midi c'est magique pour moi. J'espère toujours tomber amoureuse à l'automne. Il me semble que c'est la saison idéale pour aimer...Imaginez, une ballade dans de beaux sentiers colorés de jaune, de rouge ou d'oranger tout en tenant la main de la personne aimée ? Les joues froides que l'on colle sur d'autres joues froides. Un bon bol de chocolat chaud pour réchauffer nos mains, mais pas nos coeurs, puisqu'ils le sont déjà. Et que dire du bruit de nos pas dans les feuilles au sol ? Je fais souvent quelques pas de plus pour marcher dans les feuilles mortes.

L'automne c'est aussi un moment privilégié où je pense à mon frère Denis. Lorsque nous étions jeunes, Denis faisait des maquettes avec des petites maisons, des petits personnages et aussi de petits arbres aux couleurs d'automne. Et moi, j'adorais regarder mon frère créer ses maquettes. Mais je ne le savais pas à cette époque. J'ai découvert ce sentiment au début de l'âge adulte lorsque je voyais de beaux paysages d'automne.

À chaque année, la fraîcheur de l'automne me ramène ces si bons souvenirs. En plus des sentiments d'amour, il y a cette sensation de me rapprocher de mon frère. Voir les paysage d'automne me rend heureuse. Et il s'agit d'un petit bonheur simple. C'est ça la vie. Je ne sais pas pourquoi cette période de notre enfance est si vive dans ma mémoire, mais je peux dire que je veux prendre soin de ce souvenir et l'entretenir.

Denis, je t'aime si fort.

samedi 4 septembre 2010

Petite fatigue...

Parfois, je voudrais écrire, mais il y a une petite fatigue des mots qui s'installe. En voilà une aujourd'hui. Pourtant, ceux qui me connaissent savent que j'ai toujours quelque chose à dire. Mais, je réalise que dire n'est pas écrire. Il semble que dire est plus facile, plus instinctif. Écrire demande d'avantage de réflexion. Finalement, c'est une belle leçon pour moi. Peut-être devrais-je écrire mieux que dire ?

dimanche 29 août 2010

Gratitudes...

Un jour, j'ai débuté un journal de gratitudes. Remercier la vie pour ce qu'elle me donne de beau et de bon. Je voulais écrire au moins dix remerciements par jour. Des petites et grandes choses que j'avais vues ou vécues durant la journée. Au début, je trouvais difficile cet exercice, surtout avec le but que je m'étais fixé : dix, c'est énorme quand on y pense ! :-)  Après quelques jours, c'était de moins en moins difficile. Plus je remerciais, plus je savais remercier. Le soir, je repensais à ma journée et je réalisais qu'un sourire m'avait fait du bien, un client sympathique m'avait remercié pour mon bon travail, quelqu'un avait tenu une porte pour me laisser passer...J'ai réalisé que je m'attendais beaucoup trop à de grandes choses dans ma vie. Et je laissais passer les petites choses qui ont de l'importance.

Remercier pour ce qu'il y a autour de moi est tout un apprentissage. Cela ne se fait pas automatiquement. C'est une décision. Décision que je ne prends pas tous les jours, malheureusement. Il faut que je m'oblige à m'arrêter pour apprécier et...remercier.

Mon journal de gratitudes est bien entrecoupé de périodes où je n'ai rien écrit. J'ai le goût de reprendre ce journal en le remerciant de m'avoir attendue. En vérité, l'exercice d'écrire n'est pas le plus important dans cette démarche. C'est la reconnaissance, l'appréciation qui méritent toute mon attention.

Alors, je recommence ici mon journal de gratitudes (dans l'ordre ou dans le désordre) :
-Merci pour mes voisines qui prennent bien soin de moi
-Merci car j'ai des collègues de travail formidables
-Merci pour les dons et qualités que j'ai
-Merci pour ma chatte Patchoulie qui est une présence heureuse dans mon quotidien
-Merci aux gens qui font des orthèses-prothèses afin que nous puissions mieux marcher
-Merci pour la technologie qui me permet de partager ce blog
-Merci car la vie me permet d'être l'heureuse marraine d'une merveilleuse petite fille
-Merci car je vis dans un pays libre
-Merci car je peux chanter tous les jours
-Merci pour ma famille qui est si importante pour moi. Je suis bien entourée.

À votre tour maintenant.

Merci à vous tous qui lisez ce blog.



mardi 24 août 2010

Des gens ordinaires...1ere partie !

Je côtoie des gens ordinaires. Ils se lèvent le matin pour aller travailler, ils doivent faire l'épicerie, payer des impôts, préparer les repas, tondre la pelouse. Ils sont bien ordinaires. Cependant, dans leur quotidien, ils tendent la main vers les autres. Ils font une différence. Je vais vous en présenter quelques-uns. Puisque je sais déjà que je vais en oublier dans ce texte, c'est pour cette raison que le titre de cet article a la mention première partie. J'y reviendrai !

Je pense d'abord à mon ami Jean-Marie. Il s'implique auprès des gens handicapés, des malades. Il m'a laissé entendre que donner à ces gens a changé sa vie. Je n'en doute pas. Je le vois. Il devient un homme meilleur à chaque instant. Puisqu'il est une personnalité public, je souhaite tant que son dévouement inspire une personne, ici et là !  Il y a aussi Louise qui se dévoue quotidiennement dans des petites actions qui font une différence dans la vie des autres. Elle écoute, respecte et accueille. Le respect qu'elle a pour autrui est un exemple à suivre. Je peux vous assurer que Louise fait une différence dans ma vie à moi. Je pense également à Claude. Il vit au Yukon depuis plusieurs années. Il fait son ministère de prête parmi les yukonais francophones. Un homme humble qui apporte réconfort. Lorsqu'il vivait à Québec, on l'appelait le prêtre de la rue. Mais il m'a dit un jour que pour lui, être prêtre c'était être dans la rue. Cette appellation est donc redondante à ses yeux. Il y a mon amie Carolyn. Une infirmière que j'admire. Lorsqu'elle soignait mes pieds, je voyais dans ses yeux, de l'empathie, un grand respect et un dévouement sans limite. Jamais, je n'ai eu d'aussi bons des soins de pieds qu'avec elle. Je pense également à Maryel, que je viens à peine de connaître, mais qui n'hésite pas à me faire une bonne soupe lorsque je ne vais pas très bien. Elle m'invite à sortir en vélo afin de faire sortir les "bibittes" que je peux avoir en tête parfois. Ma soeur Anne est aussi du nombre. Elle donne du temps pour aider les gens de son entourage. Que ce soit par son écoute ou par les gestes qu'elle fait, Anne (Anne, oh ma soeur Anne !!!) partage son temps et son talent avec les siens. De plus, elle enseigne au fils de son conjoint à rendre service. C'est la plus belle chose qu'elle peut lui enseigner.

Je désire également vous présenter la personne la plus inspirante dans ma vie. À ses côtés, j'apprends à aimer et à donner. Mon papa. Mon père est un homme bien ordinaire qui ne fait pas beaucoup de bruit autour de lui. On pourrait même ne pas savoir qu'il est là dans un foule ou un groupe. Mon père aime et donne. Tout simplement. C'est ça qui me touche. Il a pensé à son épouse et à ses enfants avant toute chose. Mon père offre le fauteuil le plus confortable aux autres, par exemple. Cependant, un jour c'est moi qui lui ai offert le fauteuil le plus confortable. Il a hésité. Je lui ai dit : "Bien si tu ne m'avais pas si bien élevée, si tu ne m'avais pas transmit tes valeurs, bien je ne t'offrirais pas le fauteuil le plus confortable. C'est à ton tour maintenant de recevoir." Je suis toujours heureuse de rendre à mon père ce qu'il a donné aux autres.

Papa et moi à Central Park.

Toutes ses personnes m'inspirent. Je me sens choyée de les connaître et de partager un peu de leur quotidien. Lorsque je pense à toutes ses personnes, j'ai bien le goût d'être ordinaire.

jeudi 19 août 2010

Vérité, bonté, charité...

Il y a une fable que j'ai lu un jour où l'on faisait l'éloge de ces trois vertus. Je ne me souviens plus du texte exactement, cependant, j'ai envie de partager un peu l'essence de cette fable avec vous.
Si nous avons à raconter un événement, à parler de quelqu'un, demandons-nous d'abord si cette histoire est VRAIE. Pourquoi raconter quelque chose qui ne le serait pas?  Demandons-nous ensuite s'il s'agit d'un événement où transparaît la BONTÉ. Si ce n'est pas le cas, ne perdons pas notre temps dans ces propos. Il y a tellement d'énergie qui se perd dans la méchanceté. Finalement, demandons-nous si ce que nous racontons est CHARITABLE pour la personne dont nous parlons. Si ce n'est pas le cas, n'en parlons pas.

Ces trois vertus ou qualités n'ont rien à voir avec le christianisme ou tout autre religion. Il s'agit ici de qualités humaines, sans frontières. Ces trois mots me parlent de dignité. Il est parfois difficile de garder silence sur un sujet ou un autre; notre désir de raconter à tout prix prend le dessus. Combien de fois nous arrive-t-il de partager une histoire qui n'est ni vraie, ni bonne, ni charitable? Trop souvent, dans mon cas.

Vérité, bonté et charité en toute chose. Voilà mon désir. Je n'y arrive pas toujours. Mais je me dirige vers ce but...

lundi 16 août 2010

Émerveillement !

"Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais par manque d'émerveillement."
G.K. Chesterton
Je découvre que l'émerveillement est tout un défi...Pas toujours facile quand on n'y est pas habituée. Il faut s'arrêter à toutes choses qui nous semblaient anodines. L'émerveillement est nécessaire. Et cela rend ma vie plus belle.